Le médecin généraliste, spécialiste de premier recours, est fréquemment sollicité pour prendre en charge les troubles dépressifs. Ce motif de consultations représente une part non négligeable de son activité soignante et fait partie intégrante de ses champs de compétences.
La troisième vague d’enquête du Panel II des médecins généralistes apporte un éclairage sur les pratiques des médecins face à la dépression.
Bien que se trouvant en grande majorité « plutôt compétents », ils restent fortement demandeurs de formations complémentaires, en particulier sur les psychothérapies et la gestion des demandes des patients.
Les plus insatisfaits semblent être des praticiens plutôt jeunes, plutôt des femmes et travaillant en zone urbaine.
Enfin, la nécessité de travailler en coopération avec les autres professionnels spécialisés en santé mentale est aussi soulignée mais cette collaboration butte sur des freins bien identifiés : difficultés démographiques et disponibilité des confrères spécialistes psychiatres rendant le 2ème recours difficile, non remboursement des psychothérapies de soutien…
À noter que 15 nouveaux jeunes futurs psychiatres entrent en internat à cette rentrée 2013.